Les retables baroques
Entre Chataigneraie et vallée du Vert
Église Notre-Dame de l’Assomption (Lherm), le retable du maître-autel.
Église Notre-Dame de l’Assomption
Lherm
Dans le chœur, retable dédié à la Vierge, archétype du baroque quercinois sans doute exécuté par Jean II Tournié entre 1675 et 1700. Tabernacle en bois doré avec anges pénitents ; grand panneau sculpté de l’Assomption de la Vierge, emportée dans un mouvement ascensionnel par des anges tenant une couronne de roses ; quatre colonnes torses avec pampres séparant les travées, au-dessus de bas-reliefs figurant les évangélistes ; dans les niches, statues monumentales de saint Jean Baptiste avec l’agneau et saint Ferréol, soldat romain martyrisé et premier patron de l’église ; au fronton, anges et putti entourés de bouquets de fleurs.Accéder à la notice d'inventaire
Église Saint-Pierre (Moncléra), vue d'ensemble du maître-autel.
Église Saint-Pierre
Montcléra
Trois grands retables attribués aux Tournié vers 1680, remarquables par les scènes sculptées sur les devants d’autel. Dans le chœur, grand ensemble avec tableau de saint Pierre, deux anges formant colonnes, volutes et Dieu le Père au fronton ; antependium avec le Christ portant la croix entouré des soldats romains, panneaux latéraux de l’Annonciation et la Visitation. Côté nord, retable de sculpture plus grossière ; panneau central de la Crucifixion, statues massives de saint Dominique et sainte Catherine ; rare représentation sur le devant d’autel de l’Enfant Roi aux instruments de la Passion. Côté sud, retable dédié à la Vierge avec toile peinte d’une Piéta et colonnes torses avec pampres ; tabernacle posé sur deux gradins ornés de têtes d’ange ; fronton particulièrement découpé avec statuettes de putti.Accéder à la notice d'inventaire
Église Saint-Pierre-ès-Liens (Les Junies), retable du maître-autel.
Église Saint-Pierre-ès-Liens (ancien couvent)
Les Junies
Au fond de la nef depuis la restauration de l’église, monumental tabernacle-retable du milieu du 17e siècle, en bois doré et de forme pyramidale ; au sommet, statue du Christ de la Résurrection ; au registre inférieur, la Vierge à l’Enfant entourée de Marie Madeleine et Rose de Lima, puis des anges porteurs des instruments de la Passion ; autour de la porte, statuettes dédiées aux principaux saints (Dominique, Pierre de Vérone, Thomas d’Aquin, Hyacinthe de Cracovie) et saintes (Catherine de Sienne, Agnès de Montepulciano) vénérés par la communauté des dominicaines installée aux Junies en 1320.Accéder à la notice d'inventaire
Église Saint-Astier (Catus), vue d'ensemble du maître-autel.
Église Saint-Astier
Catus
Dans le chœur, grand retable du début du 17e siècle, ayant perdu ses travées latérales démantelées ; tabernacle coiffé d’un Christ de la Résurrection placé sous un dais, entouré de quatre statues des évangélistes ; au fronton, monumental calvaire constitué d’un Christ sur la croix, la Vierge et saint Jean ; sur les murs du chœur, statues de saint Jean Baptiste et un évangéliste dans des niches provenant des anciennes travées. Dans la chapelle nord, petit retable du 18e siècle consacré à Notre-Dame du Rosaire, avec statue de Vierge à l’Enfant et deux médaillons du Christ et de la Vierge.Accéder à la notice d'inventaire
Église Saint-Pierre-ès-Liens (Gigouzac), vue du maître-autel.
Église Saint-Pierre-ès-Liens (Gigouzac), niche et statue de sainte Elisabeth (vue après restauration).
Église Saint-Pierre-ès-Liens
Gigouzac
Retable monumental de la deuxième moitié du 17e siècle, avec portes basses donnant accès au fond du chœur servant de sacristie. En partie basse, tabernacle en bois doré au-dessus d’un antependium en cuir de Cordoue (fragment déposé) ; au centre, panneau sculpté de la Crucifixion ; dans les niches latérales, colonnes torses et grandes statues aux traits nerveux de saint Pierre aux liens et sainte Catherine, peut-être exécutées par l’atelier Tournié ; au fronton, sculpture du Dieu le Père avec médaillons de la Vierge et du Christ, pots-à-feu et vases de fleurs.Accéder à la notice d'inventaire