Les retables baroques
Quelques œuvres majeures
Abbatiale Sainte-Marie (Souillac), le retable de Notre-Dame du Rosaire.
Abbatiale Sainte-Marie
Souillac
Seul exemple de retable de tradition médiévale (mais sans doute de la première moitié du 17e siècle), reproduisant la forme des polyptiques, simples panneaux juxtaposés, parfois à volets, sur une structure légère souvent transportable. Œuvre dédiée à Notre-Dame du Rosaire, figurant les mystères de la Vierge sous la forme de scénettes peintes séparées par des colonnettes.Accéder à la notice d'inventaire
Abbatiale Saint-Pierre (Marcilhac-sur-Célé), tableau La Crucifixion. Vue après restauration.
Abbatiale Saint-Pierre
Marcilhac-sur-Célé
Sans doute un des tout premiers retables architecturés du Lot, construit au début du 17e siècle, avec de massives colonnes torses plus apparentées à de la charpente de marine que des pièces d’ébénisterie. Fronton avec inscription latine « debout les morts, présentez-vous au Jugement » et statues monumentales du Christ de la Résurrection et anges soufflant dans des trompettes. Trois tableaux, dont la Crucifixion avec un abbé en prière devant le Christ et la signature du frère B. Levesque en 1624. Tabernacle en bois doré plus récent du 18e siècle.Accéder à la notice d'inventaire
Église Saint-Quirin (Lalbenque), Vue d'ensemble de l'autel majeur.
Église Saint-Quirin (Lalbenque), détail du maître-autel.
Église Saint-Quirin
Lalbenque
Retable monumental installé à la Révolution dans le chœur de l’église de Lalbenque, mais provenant du couvent des Chartreux de Cahors. Tabernacle démesuré sur quatre gradins et boiseries latérales commandés après 1640 par le prieur dominicain François de la Roche ; statuette de la Vierge à l’Enfant entourée de saint Jean Baptiste et saint Bruno ; bas-reliefs relatant la Vie de saint Bruno (allégorie de la fondation de l’ordre ; guérison des malades sur son tombeau) ; armoiries du pape Jean XXII qui introduit l’ordre à Cahors en 1329. Grand tableau de la Crucifixion signé du frère Lucas Bardet en 1670 ; cadre en bois doré sculpté d’anges.Accéder à la notice d'inventaire
Cathédrale Saint-Étienne (Cahors), le retable de l'Assomption de la Vierge.
Cathédrale Saint-Étienne
Cahors
Dans la chapelle profonde, retable dédié à la Vierge commandé en 1696 par l’évêque Henri de Briqueville de la Luzerne. Au centre, tableau de l’Assomption (copie d’après Nicolas Poussin) surmonté au fronton d’une statue de Vierge de l’Apocalypse (écrasant un serpent) ; dans les travées latérales, scandées par des colonnes cannelées, deux panneaux en bois doré représentant Joachim (père de Marie, avec une épée) et Joseph (époux, avec un lys).Accéder à la notice d'inventaire
Église Notre-Dame du Puy (Figeac), le retable du maître-autel.
Église Notre-Dame du Puy
Figeac
En forme d’arc de triomphe, retable monumental commandé en 1696 avec deux tableaux signés du peintre figeacois Jean Lofficial en 1683 (l’Assomption de la Vierge au centre ; le Couronnement de la Vierge au fronton). Boiseries et statues en bois ciré, révélant la grande qualité de la sculpture ; présence de dorures uniquement sur le tabernacle plus récent. Architecture inspirée de l’Antiquité romaine avec arcs en plein cintre, colonnes torses avec feuilles d’acanthe, chapiteaux corinthiens ; bas-reliefs des Vertus théologales (Charité, Foi, Force, Prudence) et cardinales (Espérance, Justice, Tempérance, Patience) ; grandes statues de religieux et deux anges sonnant de la trompette.Accéder à la notice d'inventaire