Les retables baroques
Sur les coteaux du Lot
Église Saint-Jean-Baptiste (Sérignac), le retable du maître-autel.
Église Saint-Jean-Baptiste
Sérignac
Grand retable en bois sculpté, installé dans le chœur le 18 décembre 1693 à l’initiative du curé Jean Jouffreau. Tabernacle sur deux niveaux avec Crucifixion sur la porte, caryatides et quatre statuettes ; exposition et bas-reliefs de la Visitation et l’Annonciation ; tableau du Christ sur la croix avec la Vierge, Marie Madeleine et saint Jean ; colonnes torses, chapiteaux corinthiens, volutes et panneaux de saint Pierre et saint Paul ; au fronton, colombe de l’Esprit Saint et statue de saint Jean Baptiste vêtu d’une peau de bête, un agneau argenté à ses pieds. Dans la chapelle nord, retable secondaire, de même facture mais plus petit, consacré à la Vierge.Accéder à la notice d'inventaire
Église Notre-Dame de l’Assomption (Carnac-Rouffiac), vue d'ensemble du maître-autel.
Église Notre-Dame de l’Assomption
Carnac-Rouffiac
Retable du maître-autel dédié au Christ et à la Vierge, autels secondaires (consacrés à saint Roch et au Don du rosaire) et porte des fonts-baptismaux commandés vers 1675 par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, seigneurs de Carnac. Dans le chœur, grand retable à pans coupés en bois essentiellement ciré, ponctué de la croix de Malte et des armes des commanditaires ; bas-reliefs des Vertus, trois toiles peintes (la Crucifixion entourée de la Nativité et la Résurrection), colonnes torses avec pampres, oiseaux et putti, fronton de l’Assomption de la Vierge et anges sonnant de la trompette ; tabernacle pyramidal entièrement doré dans le style des Tournié, avec cinq scènes sculptées de la Passion, anges porteurs des instruments, statuettes de saint Jean Baptiste, saint Roch et Christ de la Résurrection.Accéder à la notice d'inventaire
Église de la Chaire de Saint-Pierre (Cambayrac), le retable du maître-autel.
Église de la Chaire de Saint-Pierre
Cambayrac
Rares décors en pierre, marbres rouges et stucs blancs, épousant l’ensemble des murs du chœur et des chapelles latérales, commandés en 1749 par Antoine de Testas de Folmont, curé de Cambayrac entre 1714 à 1756. Dans le chœur, retable du maître-autel très architecturé avec pilastres, colonnes et panneaux ponctués de croix de Malte, tabernacle en bois doré avec anges pénitents et tableau de la Crucifixion. Dans les chapelles, deux petits retables en marbre et bois, et douze tableaux enchâssés dans des panneaux de marbre, consacrés à la Vie du Christ, exécutés en 1753 par le peintre Castels.Accéder à la notice d'inventaire
Église Saint-Nicolas des Roques (Saint-Vincent-Rive-d’Olt), détail du tabernacle.
Église Saint-Nicolas des Roques
Saint-Vincent-Rive-d’Olt
Dans le chœur, petit retable sur une seule travée de la fin du 17e siècle ; tableau de la Crucifixion de facture populaire ; boiseries laissées brutes avec colonnes torses et volutes aux feuilles d’acanthe ; tabernacle en bois doré avec deux gradins ponctués d’anges, ostensoir-soleil sur la porte surmonté du Dieu le Père, entouré de statuettes de saint Roch et saint Nicolas en habits d’évêque, et panneaux de chutes de fruits. Deux autres retables cirés de la même époque dans les chapelles, initialement dédiés à saint Roch et saint Jean-Baptiste (statues déplacées dans le chœur).Accéder à la notice d'inventaire
Église Saint-Michel (Villesèque), vue d'ensemble.
Église Saint-Michel
Villesèque
Dans le chœur, grand retable aménagé vers 1660-1680, en bois simplement ciré sur trois travées ponctuées chacune d’une toile peinte (La Crucifixion au centre, saint Louis en prière devant un crucifix à gauche, saint Michel terrassant le dragon à droite) ; colonnes torses ajourées et pilastres avec pampres peuplées d’animaux, symboles des évangélistes (aigle de Jean et taureau de Luc), phénix (Résurrection), pélican (Charité), cerf ailé (Fécondité) ; bas-reliefs des Vertus et reproduction en miniature de la façade de l’église de Villesèque ; au fronton, grande statue du saint patron levant son épée face au démon, image de l’hérésie protestante vaincue. Tabernacle vendu au 19e siècle, aujourd’hui dans l’église du Bournaguet (Trespoux-Rassiels). Dans les chapelles, deux petits retables de facture similaire, avec toiles peintes plus récentes. Chaire et porte des fonts baptismaux sculptées d’anges datant de la même époque.Accéder à la notice d'inventaire