Château et manoirs du Lot
Autour de Cahors

Découvrez ou redécouvrez quelques châteaux et manoirs situés autour de Cahors grâce à la carte interactive ci-dessous et une sélection d’édifices remarquables.

Château de Mercuès

Mercuès

Implanté sur un site occupé depuis l'Antiquité, à proximité d’un temple gallo romain dédié à Mercure, le château de Mercuès est une figure emblématique du pouvoir des évêques de Cahors sur le Quercy et la rivière Lot. Place forte convoitée, la guerre de Cent Ans et les troubles des guerres de religion n’ont eu de cesse de le mettre à mal : la forteresse médiévale a été largement reconstruite au 15^e siècle, puis régulièrement remaniée jusqu’au 19^e siècle.

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Blaya Nelly, 2014 © Conseil départemental du Lot ; © Inventaire général Région Occitanie

Château de Mercuès, vue depuis le sud-est.

Château de Lagrézette

Caillac

Erigé au début du 16^e siècle sur une terrasse de la basse vallée du Lot, le château de Lagrézette présente un parti architectural en vogue à la toute fin du Moyen Âge. Un corps de logis rectangulaire encadré de tours rondes et flanqué d’une tour d’escalier polygonale sur le devant. Il se distingue par un élément novateur, son riche décor sculpté d’influence italienne, qui témoigne de la transition du Quercy vers la Renaissance. Il est possible d’observer des décors très semblables sur le portail de l’église de Caillac.

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Château de Lagrézette (Caillac), vue du château et du pigeonnier depuis le nord-est.

Château de Roussillon

Saint-Pierre-Lafeuille

Silhouette en ruines, le château de Roussillon dresse ses murailles et ses tours au sommet d’un éperon surplombant l’étroite vallée du ruisseau de Valroufié. Reconstruite au lendemain de la guerre de Cent Ans, la forteresse allie un corps de logis cantonné de quatre tours rondes à une basse-cour pourvue d’une barbacane. Le donjon du 13^e siècle, de forme pentagonale, s’apparente aux tours primitives des châteaux de Larroque-Toirac et de Bonaguil. Des canonnières orientées vers l’entrée de la cour y sont percées lors des remaniements des 16^e et 17^e siècles. Dans la cour, des bases de colonnes évoquent encore la présence d’une grande salle voûtée. Abandonné à partir du 17^e siècle par ses propriétaires, le château de Roussillon est dès lors livré aux quatre vents et sert de carrière de pierre jusqu’aux années 1950.

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Château de Roussillon (Saint-Pierre-Lafeuille), vue du château depuis l'est.

Séraphin Gilles, Scellès Maurice, 2006 © Conseil départemental du Lot ; © Inventaire général Région Occitanie

Château du Bousquet (Arcambal), vue du château dominant la vallée du Tréboulou, au sud-ouest.

Château du Bousquet

Arcambal

Au 13^e siècle la famille Arcambal, issue de la bourgeoisie cadurcienne, aurait possédé en ce lieu une riche demeure placée au centre d’une exploitation agricole, une borie. Le château actuel constitue un ensemble composite agencé à partir d’une tour maîtresse construite à la fin du Moyen Âge. Celle-ci présente des similitudes avec la tour de la borie de Polminhac, située non loin de là. Ajouts, reconstructions, embellissements (fenêtres, balustrades) se succèdent jusqu’au 19^e siècle, période au cours de laquelle la cour intérieure avec sa terrasse sur portique est fermée par un monumental portail de style classique.

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Borie de Savanac

Lamagdelaine

Erigée aux 13^e et 14^e siècles sur une terrasse dominant le cours du Lot, la borie de Savanac est l’un des plus beaux exemples des riches demeures campagnardes de la grande bourgeoisie quercynoise enrichie par le négoce au Moyen Age. C’est un véritable "palais" de type urbain, bâti aux champs sur la rive droite du Lot en amont de Cahors. Elle était non seulement un lieu de villégiature pour ses propriétaires, mais aussi le centre d’une importante exploitation agricole, source de revenus, comme le furent les bories de Lamagdelaine, Réganhac et Mondiès établies dans les environs immédiats.

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