Châteaux et manoirs du Lot
Autour de Saint-Céré

Découvrez ou redécouvrez quelques châteaux et manoirs situés autour de Saint-Céré grâce à la carte interactive ci-dessous et une sélection d’édifices remarquables.

Château de Castelnau-Bretenoux

Prudhomat

Le château de Castelnau-Bretenoux se dresse à l’extrémité d’un plateau rocheux formant éperon, dominant le pays dit des quatre rivières, la Cère et la Bave, affluents de la Dordogne, ainsi que le Mamoul. Il fut le siège d’une importante baronnie issue de l’aristocratie carolingienne quercynoise - la famille des Castelnau de Bretenoux, qui y érigent une tour beffroi et un logis au 13^e siècle. Le château adopte sa configuration définitive au cours des 14^e et 15^e siècles, avec un ensemble de corps de logis cantonnés de tours, protégés par une enceinte basse et des fossés. Les importants travaux d’embellissements réalisés au 17^e préservent son allure de forteresse médiévale, devenue incontournable.

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Blaya Nelly, 2014 © Conseil départemental du Lot ; © Inventaire général Région Occitanie

Château de Castelnau-Bretenoux, vue générale du site depuis le sud.

Tours de Saint-Laurent

Saint-Laurent-les-Tours

Le château fort des vicomtes de Turenne s’élève sur une plate-forme dominant la vallée de la Bave et la ville de Saint-Céré. Fortifié dès le Haut Moyen Age, le site se compose d’un logis et de deux tours féodales des 13^e et 14^e siècles, enserrées de murailles formant des lignes défensives. En ruines au début du 19^e siècle, le château fort fut la résidence de l'artiste Jean Lurçat au 20^e siècle et le musée qui s'est constitué dans l'ancien logis seigneurial continue à abriter ses œuvres.

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Blaya Nelly, 2012 © Conseil départemental du Lot ; © Inventaire général Région Occitanie

Les Tours de Saint-Laurent, vue générale du site depuis le sud-est.

Château de Montal

Saint-Jean-Lespinasse

Installé sur un surplomb dominant la vallée de la Dordogne, le château a été construit entre 1519 et 1534 par Jeanne de Balsac, dame de Montal, sur les restes d’un fort médiéval. Jamais achevé, ce chef-d’œuvre de la Renaissance se distingue par l'exceptionnelle richesse de ses sculptures. La distribution des pièces répond à un souci nouveau de confort, tout en valorisant la fonction d’apparat. Les deux logis disposés en équerre sont desservis par un escalier monumental, célèbre pour ses revers de marches sculptés. Les façades sur cour suivent un ordonnancement dans le goût de la première Renaissance française : figures mythologiques et animaux fantastiques s’entremêlent autour d’une série de bustes en haut-relief, portraits des proches disparus de la maîtresse des lieux.

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Blaya Nelly, 2015 © Conseil départemental du Lot ; © Inventaire général Région Occitanie

Château de Montal (Saint-Jean-Lespinasse), vue générale depuis le jardin.

Roque d'Autoire, vue depuis l'ouest.

Roque et manoirs à Autoire

Autoire

Dans le village, l’ancien château des seigneurs de Banze, les manoirs de Busqueilles et de Limargue offrent un superbe panorama de l’architecture du 13^e au 18^e siècle.
Appelée communément le « château des Anglais », la roque d’Autoire est un vaste abri sous roche fortifié accolé à la falaise. Ce réduit défensif fut aménagé dès le 13^e siècle puis complété d'une tour au 15^e siècle.

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Tour de Teyssieu

Teyssieu

Du haut de ses 30m, la tour féodale domine le bourg et l’église romane. Érigé au cours de la première moitié du 13^e siècle puis surélevé au 14^e siècle, ce donjon est le symbole du pouvoir des vicomtes de Turenne sur cette partie du Ségala au Moyen Age. Aujourd'hui isolée, elle était autrefois complétée par un logis, une cour et des dépendances. À l’intérieur, la salle du premier étage conserve quelques vestiges de précieuses peintures murales du 13^e siècle figurant des cavaliers affrontés. Ce castrum constitue avec l’église paroissiale le noyau primitif du bourg actuel de Teyssieu.

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