• Aller au menu
  • Aller au contenu
  • Aller à la recherche
Rechercher

Patrimoines du Lot

  • Tous les contenus
Recherche avancée
  • Découvrir
    Aides à la visite
    Evènements
    Circuits du patrimoine
    Visites virtuelles
  • Comprendre
    Zoom sur le patrimoine
    Les livres
    Le prêt d'expositions
    Les conférences
  • Préserver
    Restaurer son patrimoine
    Témoignages
    Suivi de chantiers
    La pierre sèche
  • Nous contacter
  • Recherche assistée

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. / Le patrimoine ferroviaire : l'ancienne ligne Cahors-Capdenac
  3. / Détail du document
Boyer Amélie, 2024 (c) Inventaire général Région Occitanie

Patrimoines ferroviaire
L'ancienne ligne Cahors-Capdenac

Cette ancienne ligne ferroviaire parcourt la vallée du Lot reliant Cahors à Capdenac, nœud ferroviaire majeur ralliant Paris. Longue d’environ 68 km, cette voie unique est réalisée entre 1881 et 1886 par les ingénieurs des ponts et chaussées et participe au maillage territorial entrepris par l’Etat dans la seconde moitié du 19e siècle. Elle desservait 8 gares et 4 haltes ferroviaires. Exploitée pour le trafic de marchandises et de voyageurs pendant un siècle, elle est progressivement démantelée malgré une activité touristique de 1993 à 2003.

Sa requalification en voie verte permet aux lotois et aux touristes de redécouvrir les paysages pittoresques qui ont fait le charme de cette ligne pendant près de 150 ans.
Constant Duval, 1914 (c) Collection particulière

Saint-Cirq-Lapopie (Lot), affiche touristique de la Compagnie de chemin de fer du Paris-Orléans.

Accéder à la notice d'inventaire

Une ligne d'intérêt général

La ligne de Cahors à Capdenac, classée dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général par la loi du 31 décembre 1875, est déclarée d’utilité publique en 1879 et concédée à la Compagnie du Paris-Orléans en 1883.

Elle participe ainsi au maillage territorial voulu par le plan Freycinet (1879) qui a pour ambition de porter le réseau ferré national à plus de 38 000 km. Charles de Freycinet, ministre des Travaux publics de 1877 à 1879, est déterminé à réorganiser les axes de communication (ports, canaux et chemins de fer) afin de rattraper le retard pris par la France face à ses voisins anglais, belges et allemands. Ce retard serait responsable du ralentissement de la croissance mais aussi de la défaite de 1870 contre une armée prussienne plus rapide à mobiliser grâce à un réseau ferroviaire plus développé.
Boyer Amélie, 2024 (c) Inventaire général Région Occitanie

Gare de Saint-Martin-Labouval, vue depuis la voie.

Accéder à la notice d'inventaire

Une construction par les ingénieurs des ponts et chaussées


Élaborée par les ingénieurs des ponts et chaussées, sous la direction de l’ingénieur en chef Lanteirès, la ligne, longue de 68,550 kilomètres, constitue une véritable prouesse technique. Commencée au cours de l’année 1881, elle est inaugurée le 14 juillet 1886.

Les travaux sont considérables et donnent lieu, notamment, à l’édification de 13 tunnels, 5 viaducs maçonnés, 4 ponts métalliques, mais aussi 117 passages pour chemins et piétons dont 51 passages à niveau avec maisons de garde et 12 stations ou haltes.
Calvayrac Anne, 2024 (c) Département du Lot

Pont des Masseries (Saint Géry-Vers), vue aérienne. 

Accéder à la notice d'inventaire                                                                            

Calvayrac Anne, 2024 (c) Conseil départemental du Lot

Pont de Lagarrigue (Larnagol), vue aérienne.

Accéder à la notice d'inventaire

Un intérêt économique

L'intérêt de cette ligne est avant tout économique. En effet, se raccordant à Cahors avec la ligne en provenance de Monsempron-Libos, ouverte en 1869, elle va considérablement faciliter l’acheminement du charbon depuis le bassin houiller de Decazeville jusqu’à Bordeaux, via les fonderies de Fumel et les centres industriels de la vallée de la Garonne, en aval d’Agen. Évitant le détour par Lexos et Montauban, la ligne est tracée dans la vallée du Lot, coupant les méandres de la rivière par de nombreux ouvrages d’art, et permettant ainsi d’accélérer la vitesse de transport, gros point faible de la navigation fluviale à qui elle va porter un coup fatal.

Anonyme, 1973 (c) Quercyrail

Un train en gare de Toirac en 1973.

En outre, la ligne joue également son rôle de transporteur de voyageurs, assurant les liaisons locales et régionales de service public au profit des populations et favorisant le développement agricole. Dans l’entre-deux guerres, le rail se révèle être le maillon indispensable dans l’essor de la culture de la fraise lotoise : les temps d’acheminement courts et le respect des horaires ont alors permis la distribution rapide de ce produit recherché vers les marchés parisiens.

Accéder à la notice d'inventaire

La lente déchéance de la ligne


En 1934, la Compagnie du Paris-Orléans et la Compagnie du Midi fusionnent l’exploitation de leurs lignes puis en 1938, avec la nationalisation, la ligne est rattachée au réseau de la SNCF. Concurrencée par le développement des transports routiers à partir des années 1950, l’intérêt de la ligne décroît d’autant plus que l’industrie et les bassins houillers de la région de Decazeville déclinent.

En 1966, les lignes Monsempron-Libos et Cahors-Capdenac sont inscrites dans le programme de transfert sur route des dessertes voyageurs. Si le transfert de la première est effectif en 1971, la ligne Cahors-Capdenac bénéficie d’un sursis par la présence à Cajarc du président Georges Pompidou, qui y possédait une résidence secondaire.

En 1980 elle est finalement fermée au trafic des voyageurs et neuf ans plus tard au trafic des marchandises. En 1993 la voie ferrée va connaître une seconde vie avec son exploitation touristique par l’association Quercyrail® jusqu’en 2003.
Anonyme, 2002 (c) Quercyrail

Le train X4519 l’association Quercyrail® traversant le tunnel de Bessac en 2002.

Accéder à la notice d'inventaire                                                                            

Un patrimoine étudié et disponible en ligne


Retrouvez les éléments du patrimoine de cette ligne via la carte ci-dessous ainsi que des informations plus précises sur l'histoire de sa construction dans l'article numérique suivant : Fabien Cadot et Guillaume Bernard, « La ligne ferroviaire Cahors-Capdenac, l’histoire de sa construction au regard de son inventaire », Patrimoines du Sud [En ligne], 21 | 2025
Fabien CADOT, 2025.

Pour aller plus loin

+
Article
La gare de Cabessut

Une gare aux multiples fonctions : Cabessut

+
Article
Le patrimoine ferroviaire : l'...

Reliant Cahors au nœud ferroviaire de Capdenac, cette ancienne ligne ferroviaire parcourt la vallée ...

Tout voir
  • Télécharger au format PDF, nouvelle fenêtre (Nouvelle fenêtre)
  • Obtenir le flux RSS, nouvelle fenêtre (Nouvelle fenêtre)

Newsletter Culture - Patrimoines
du Département du Lot

Suivez le Département
du Lot

  •   Facebook
  •   LinkedIn

Liens utiles

  • Mentions légales
  • Accessibilité

Propulsé par Alfeo - Digital Workplace et de Gestion Documentaire

Partage d'encart

Copiez ce code et collez-le sur votre site pour afficher l'encart

Ou vous pouvez la partager sur les réseaux sociaux

Confirmez votre action

Êtes-vous sûr de vouloir supprimer tous les documents de la sélection courante ?

Choisissez la bibliothèque

Vous souhaitez réserver un exemplaire.

Ce champ est obligatoire

S'inscrire à un événement

Annulation de l'inscription

Attention! Souhaitez-vous vraiment annuler votre inscription ?

Ajouter cet événement à votre calendrier

Image CAPTCHA

Réservation d'outil d'animation

La ressource Portal|MobileSiteMapModalTitle n'est pas définie.

  • Découvrir
  • Comprendre
  • Préserver
  • Nous contacter